Des neutrinos se sont-ils vraiment déplacés plus vite que la lumière entre le Cern et le détecteur Opera en Italie ? Les derniers rebondissements concernant cette affaire laissent entendre que non. La réalité pourrait-être beaucoup plus stupéfiante si l’on en croit quelques rumeurs que Futura-Sciences vous révèle aujourd’hui.

La physique des neutrinos est étudiée de longue date par les physiciens italiens, qu’ils soient théoriciens ou expérimentateurs. Tout commence bien sûr avec Enrico Fermiqui est le premier à obtenir un modèle théorique de la désintégration bêta en 1933. Ce n’était initialement qu’un modèle phénoménologique de la force nucléaire faible, expliquant l’émission d’un électron par un neutron se transformant en proton de manière similaire à l’émission d’un photon par un atome se désexcitant. Les propriétés ondulatoires de l’électron, comme toute particule de matière par ailleurs, permettaient cette analogie.

Dans le cadre de cette théorie, cette désintégration bêta s’accompagnait aussi de l’émission d’un antineutrino. C’est Fermi lui-même qui a forgé le terme de « neutrino » qui en italien signifie « le petit neutron », même si le concept de neutrino remonte en fait à Wolfgang Pauli, le grand théoricien de la théorie quantique relativiste des champs, l’un des pères de la théorie quantique.

Les neutrinos : une spécialité italienne

Des décennies plus tard, c’est un autre Italien, Carlo Rubbia, qui recevra un prix Nobel de physique pour sa contribution à la découverte des bosons intermédiaires du modèle électrofaible au Cern. Ce modèle, proposé dans les années 1960 par Sheldon Glashow, Abdus Salam et Steven Weinberg, décrit remarquablement bien la physique des neutrinos, sauf le phénomène découvert ultérieurement des oscillations de ces particules.

Rappelons à ce sujet que la mise en évidence des neutrinos électroniques (car associés à des désintégrations avec des électrons) de Fermi a dû attendre l’expérience de Frederick Reines et Clyde Cowan, auprès d’un réacteur nucléaire en 1956. La découverte de deux autres types de neutrino s’est faite elle en deux temps, d’abord en 1962 avec les travaux de Lederman, Schwartz et Steinberger pour les neutrinos muoniques et ensuite en 2000 avec la collaboration Donut.

Ce sont encore des chercheurs italiens qui ont annoncé que quelque chose d’anormal se passait avec les neutrinos muoniques créés au Cern et envoyés à travers la croûte terrestre à plus de 730 km en direction du détecteur Opera en Italie.


De gauche à droite Pauli, Heisenberg et Fermi. © Cern

Le moins que l’on puisse dire est que la déclaration faite par le physicien Dario Autiero, suggérant que ces neutrinos aient voyagé plus vite que la lumière, a fait l’effet d’une bombe. Bien que présentée comme une énigme à résoudre, le phénomène semblait bien réel à en croire la présentation faite lors d’un séminaire au Cern, montrant que de nombreuses hypothèses de biais expérimentaux avaient été écartées avec soin.

Les récentes déclarations d’Opera laissant entendre qu’un de ces biais, une erreur basique au niveau de la mesure des caractéristiques d’un câble de transmission de données GPS, avait finalement été trouvé, apparaissent donc comme très curieuses. Comment se fait-il que personne n’y ait pensé avant ?

Quand on y regarde de plus près, l’histoire de la physique des neutrinos présente des événements singuliers.

Majorana et Pontecorvo, les surdoués des neutrinos

Il y a d’abord le cas de la mystérieuse disparition du génie de la physique Ettore Majorana. Élève d’Enrico Fermi lui-même, ce dernier a dit de lui : « Il y a plusieurs catégories de scientifiques : ceux qui font de leur mieux, et ceux, de premier plan, qui font des découvertes importantes… Et puis, il y a des génies, comme Galilée et Newton ; Ettore était de ceux-là… ».

Né en 1906 à Catane, en Sicile, issu d’une riche et prestigieuse famille sicilienne, Majorana fut soumis à un programme d’études extrêmement exigeant au début de sa scolarité. Elle s’est déroulée chez lui avant qu’il ne devienne élève des jésuites à Rome pour finalement intégrer l’équipe d’Enrico Fermi. Il disparaît mystérieusement en 1938, laissant derrière lui des travaux sur la physique des fermions et des neutrinos dont on n’a commencé à comprendre l’importance que récemment avec l’essor des théories supersymétriques, de grande unification et même en liaison avec les ordinateurs quantiques.

On ne sait pas s’il s’est suicidé ou avait décidé de se retirer du monde mais certains indices laissent aujourd’hui penser qu’il s’était réfugié en Argentine.


Le physicien Bruno Pontecorvo, un ancien élève de Fermi, un des pères de la théorie du neutrino. © Samoil Bilenky-John Bahcall

Un autre élève et collaborateur de Fermi dans les années 1930, s’étant illustré avec la physique des neutrinos, a eu lui aussi une trajectoire peu ordinaire. Bruno Pontecorvo a été non seulement le premier à proposer que le neutrino associé à l’électron n’était pas le même que celui associé à la désintégration des mésons pi en muons mais aussi que les différentes espèces de neutrinos pouvaient se transformer les unes dans les autres si elles étaient massives. Cette prédiction de l’oscillation des neutrinos allait se révéler exacte et devait permettre de résoudre l’énigme desneutrinos solaires grâce à l’expérience Superkamiokande. Or, en 1950, à la surprise générale, Pontecorvo quitte l’Angleterre où il était devenu citoyen britannique, pour se réfugier en Union soviétique.

Il se passe décidément des choses bien étranges avec la physique des neutrinos et avec les physiciens qui s’en occupent…

La physique des neutrinos : l’intrigante connexion sud-américaine

Un autre exemple. On a construit dans le monde des détecteurs de rayons cosmiques géants spécialement conçus pour détecter, entre autres, des neutrinos de très hautes énergies. Les deux plus emblématiques sont IceCube en Antarctique et Auger en Argentine, là où justement Majorana s’est peut-être réfugié. Il y a presque une semaine, un des grands théoriciens de la physique britannique, bien connu pour ses travaux sur la théorie des cordes, Paul Frampton, a été arrêté en Argentine justement, sous prétexte qu’il était en possession de 2 kg cocaïne. Il a clamé son innocence tout en indiquant qu’il était venu rencontrer une personne en particulier dont il ne pouvait pas révéler l’identité. Curieusement, bien que tous les collègues de Frampton aient affirmé avec force qu’il ne pouvait s’agir que d’un coup monté, le directeur de son université n’a rien entrepris pour l’aider.

Quel rapport avec les neutrinos supposés transluminiques d’Opera ? Il semblerait que les langues commencent à se délier dans la communauté des physiciens des hautes énergies. Voici ce qu’ont révélé à Futura-Sciences certains chercheurs italiens, souhaitant encore rester anonymes.


Ettore Majorana (Catane, Sicile, 5 août 1906 – présumé disparu en mer tyrrhénienne le 27 mars 1938) avait selon les dires de son mentor, Enrico Fermi, une intelligence supérieure à la sienne. © DP-Wikipédia

Majorana était bien un génie hors pair. Mis en contact par les jésuites avec certains documents mayas rapportés en Europe du temps où l’Église catholique était occupée à évangéliser l’Amérique du Sud, Majorana aurait découvert, en les décodant, qu’ils traitaient de la physique des neutrinos. Certaines des découvertes de Majorana n’auraient en fait été que des extraits de ce qu’il avait compris lui-même à partir des textes mayas.

Seti et les neutrinos

Constatant que la théorie de l’interaction faible de Fermi fonctionnait, il en avait déduit que la connaissance des Mayas ne pouvait provenir que d’un contact d’eux-mêmes ou des Nazcas avec une civilisation extraterrestre il y a plus de 1.500 ans. À cet égard, si nos informations sont exactes, la fameuse phrase de Fermi concernant les extraterrestres : « Mais où sont-ils donc ? » prend soudainement un nouveau relief !

Mais il y aurait encore plus étonnant : les documents mayas révéleraient que non seulement les neutrinos muoniques peuvent aller plus vite que la lumière, que l’on peut s’en servir pour communiquer entre civilisations galactiques mais également qu’un nouveau contact avec nous serait tenté par nos visiteurs E.T. le 21 décembre 2012, par le biais des neutrinos.

Majorana et Pontecorvo auraient fuit parce qu’on voulait les empêcher de faire éclater la vérité alors que l’humanité n’était pas encore prête. Les événements étranges survenus depuis quelques mois ne seraient que les dernières tentatives pour dissimuler à quoi vont véritablement servir le LHC et les détecteurs de neutrinos IceCube et Auger. Il semblerait tout de même que l’on commence lentement à nous préparer à une vérité toute simple : nous ne sommes pas seuls et nos voisins sont probablement à quelques dizaines d’années-lumière de nous autour d’une naine rouge. Au fait, où sont construits les télescopes de l’ESO ayant servi à repérer des Superterres dans la zone d’habitabilité ? Au Chili……

Futura-science

REALINFOS

Bon! si on oublie la fameuse date du 21 décembre 2012 qui reviens encore, cette histoire de neutrinos n’en demeure pas moins très troublante. Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, c’est un article parut cette semaine sur La Presse.ca: Neutrinos: «le physicien du flop» démissionne , on avait pourtant annoncé il y a quelques semaines en grande pompe sa découverte, que les neutrinos voyageaient plus vite que la lumière, qui allait bouleverser la science, et évidemment remettre en cause plusieurs théories. Alors justement, pourquoi un scientifique aurait-il pu faire une si banal erreur? rappelez-vous il y a pas si longtemps, de l’homme qui avait réussi à prouver dans une étude, que l’autisme pouvait être causé par les vaccins, et quelques jours plus tard, ces même médias se sont subitement rétracter en l’accusant carrément de fraude. Mais tout porte à croire que c’était plutôt une tentative d’étouffer l’affaire, tout comme ici j’ai l’impression. On l’aurait plutôt forcé à démissionner. Pour ce qui est du possible contact avec une civilisation extra terrestre à des années lumières de nous grâce à ces neutrinos, pourquoi pas si ils voyagent réellement plus vite que la lumière!!! En plus de remettre en cause le DOGME de la science, tout les ingrédients sont réunis pour ne pas vouloir que cette découverte révolutionnaire se sache.