La
mémoire de l’eau est le nom donné en 1988
1, au cours d'une
controverse médiatique, à une hypothèse du chercheur
Jacques Benveniste selon laquelle l’
eau qui a été en contact avec certaines substances conserve une empreinte de certaines propriétés de celle-ci alors même qu'elle ne s’y trouve statistiquement plus
Note 1. Le résultat d'une série d'expériences réalisées pour valider cette hypothèse est alors présenté par les tenants de l'
homéopathie (qui pratique une
dilutiontrès importante des principes actifs) comme une validation scientifique de celle-ci. La reproduction de l'expérience par des chercheurs anglais ayant donné un résultat négatif
2, et aucune explication satisfaisante n'ayant été proposée, les chimistes estiment que le concept de mémoire de l'eau n'est qu'un artefact expérimental. Il continue cependant d'être étudié par certains scientifiques
3, dont le biologiste
Luc Montagnier4,5 qui estime que Benveniste avait globalement raison, malgré des résultats qui « n'étaient pas reproductibles à 100 % »
6. Pour la plupart des chercheurs, l'eau liquide ne retient pas de réseaux ordonnés de molécules pendant plus d'une petite fraction de nanoseconde
7. Pour les autres, tels
Brian David Josephson,
Luc Montagnier et Martin Chaplin
8, des structures peuvent subsister à d'autres échelles, indépendamment de la brièveté des liaisons entre molécules d'eau
9,10, et il est possible, selon Montagnier, d'en détecter l'empreinte électromagnétique, comme l'affirmait Benveniste
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