lundi 22 août 2011

Qu'est-ce que c'est ce que nous appelons le TEMPS


Pour faire suite au message précédent

Ci-dessous un extrait d'un de mes livres sur ce sujet.

LES TEMPS PRESENTS

Le TEMPS est en fait immobile, seul l’écoulement du TEMPS dans la durée crée le MOUVEMENT. A la vitesse de la lumière, qui est invariable dans le vide, le TEMPS cesse de s’écouler dans l’ESPACE. Il n’y a plus de durée mesurable, seul reste le TEMPS IMMOBILE. Cette affirmation n’est pas une hypothèse mais une donnée scientifique bien établie. Dans la pratique nous ne remarquons rien, car cette suppression de la durée dans notre monde matériel, que nous qualifions de réel, est impossible. C’est impossible parce que l’accélération continuelle d’un objet, une fusée par exemple, augmente sa masse qui deviendrait infinie à la vitesse de la lumière.

Par facilité de langage nous utiliserons le mot « temps » dans le sens commun qui nous est familier, à savoir la grandeur mesurée par les horloges et les montres.

Le MONDE, tel qu’il est actuellement au présent, est le résultat de notre façon de le voir, de l’envisager, de le penser, de manière collective dans le passé. Il sera identique ou différent dans le futur proche et surtout lointain suivant notre vision quotidienne ICI et MAINTENANT.

Sans nous en rendre bien compte nous façonnons notre univers individuel et collectif au cours du temps qui s’écoule.

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Est-ce si sûr ?

« La doctrine du destin » prétend que rien n’est modifiable dans la durée, que tout est écrit. Seule la loi de cause à effet se déroule et s’enchaîne. Tout est déterminé à l’avance. Il n’y a pas d’incertitude.

Pour résumer nous dirions, que si tout ou partie est déterminé, tout ou partie est certitude, et si tout ou partie est indéterminé, tout ou partie est incertitude.

Pourtant, quelqu’un de déterminé peut vaincre l’incertitude. Par contre, plus un personnage est indécis, indéterminé, plus il ira avec certitude vers l’indéterminé, vers le hasard, nous dit le bon sens populaire.

Nous constatons également, après Aristote, que l’indétermination, le choix du destin, semble être la plus mauvaise attitude possible pour le capitaine du vaisseau, au minimum la moins responsable ( Dans l'exemple de la bataille navale décrite dans son voyage à Nicomaque ).

Dans cette théorie du déterminisme, chère aux stoïciens, notre liberté de choisir disparaît. Où se trouve notre différence par rapport aux animaux, aux végétaux, aux minéraux ?

Cette théorie n’est pas rationnelle pour une raison simple.

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Aristote lui-même explique sa position, dans son étude intitulée : « De l’interprétation », de la manière suivante en prenant un exemple simple : Nous sommes à la veille d’une grande bataille navale.

Devant cette éventualité nous sommes en présence de deux possibilités, soit une bataille navale aura lieu ou n’aura pas lieu demain. Nous sommes en présence du « paradoxe du chat de Schrödinguer », bien connu en physique quantique, posé différemment ?

En effet, aujourd’hui au présent, la bataille a lieu OU n’a pas lieu. Nous sommes bien dans l’incertitude des lendemains où toutes les options sont encore possibles. C’est le phénomène de COHERENCE de la physique moderne qui est illustré là. Demain au futur, mais qui deviendra aujourd’hui ce lendemain, cette incertitude sera levée, la bataille a lieu ou bien n’a pas lieu. Il s’agit, à ce moment présent, du phénomène de DECOHERENCE de la physique contemporaine.

Depuis 1996 la physique a démontré expérimentalement le fonctionnement de ce phénomène précédant la matérialisation des événements et de ce fait a tranché le paradoxe de Schrödinguer.

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Aristote, qui ne connaissait évidemment pas ce paradoxe du XX ième siècle, partageait pourtant ce résultat, grâce à un bon sens rationaliste. Il disait que la seule chose qui soit vraie aujourd’hui, dans son hypothèse non encore élucidée, est que demain : il y aura ou bien il n’y aura pas une bataille navale.

Schrödinguer, dans le paradoxe de la physique qu’il a imaginé, a été plus loin en disant : « En fait aujourd’hui qui n’en font qu’une, en remplaçant ou bien par et ( le chat est mort ET vivant ).

Dans les deux approches il y a incertitude.

Cette incertitude se trouve dans un monde qui n’est pas encore réel, puisqu’il se situe dans le futur. Elle est dans le monde quantique, le monde des idées cher à Platon.

Le principe d’incertitude ou d’indétermination d’Heisenberg ne nous dit pas autre chose. Le seul événement qui décidera de décohérer cette incertitude c’est l’orientation du choix ( le vecteur ) du ou des décideurs. Cette prise de position, ce point de départ, de bifurcation, enclenchera ou non l’ordre d’attaque dans la réalité ( de l’avenir qui sera devenu présent ) et l’engagement ou non des acteurs.

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Nous voyons bien que l’avenir ne soit ni fatal, ni ne doit aller nécessairement dans une direction plutôt que dans l’autre. Par contre cette décision dans un sens ou dans l’autre modifie la suite dans la durée vers le prochain futur. Ce présent qui devient passé constitue la semence d’une future récolte bonne ou mauvaise suivant le point de vue l’on se place. Ce qui est bon pour l’un peut être mauvais pour l’autre camp suivant l’issue du combat.

Bien sûr cela ne veut pas dire qu’individuellement nous ayons prise sur tout, et qu’aucun déterminisme ne nous contraigne. Pour avancer vers le futur nous disposons de deux moyens, la raison et l’intuition. Nous devrions nous servir des deux en évitant de trop privilégier l’un ou l’autre de ces outils. Il s’agit de ne pas devenir le jouet de notre intuition ni l’esclave de notre raison.

C’est une question d’équilibre et la logique, par l’exclusion de l’intuition, aboutit à un aveuglement aussi préjudiciable qu’une situation inverse, même sous le couvert des meilleures intentions.

L’une des anecdotes du penseur chinois Tchouang Tseu nous le dit avec humour, (je vous donnerai l’explication plus loin) :

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Le souverain de la mer du Sud s’appelait RAPIDEMENT ; le souverain de la mer du Nord s’appelait SUBITEMENT ; Le souverain du Centre s’appelait INDISTINCTION. Un jour RAPIDEMENT et SUBITEMENT s’étaient rencontrés au pays d’INDISTINCTION qui les avait traités avec beaucoup de bienveillance.

RAPIDEMENT et SUBITEMENT voulurent récompenser son bon accueil et se dirent : « L’homme a sept orifices pour voir, écouter, manger, respirer, INDISTION n’en a aucun. Nous allons lui en percer ».

S’étant mis à l’œuvre, ils lui firent un orifice par jour. Au septième jour INDISTINCTION mourut.

L’intuition seule, en tant que principe créatif, peut être considérée comme une semence qui ne peut être séparée de la matrice de la raison où seule, par l’ouverture de ce réceptif, elle peut exprimer ses potentialités. Isolée elle n’a pas d’existence effective. A contrario, une matrice non fécondée ne sert à rien. Par cette métaphore nous voyons bien qu’intuition et raison n’aient pas de véritable efficacité séparé, ou plus exactement elles représentent ensemble l’unidualité des contraires yin/yang.

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Le raisonnement qui suit est élaboré à partir d’éléments du Yi Jing ( voir notes à ce sujet en fin d’ouvrage page 000 ).

Cette intuition de l’esprit entre en contact avec le mental qui raisonne avec raison. Ils rentrent en « résonance ».

D’une certaine façon l’intuition représente le TEMPS qui se développe dans l’ESPACE de la raison. L’intuition est une force impersonnelle que la raison s’approprie individuellement. Si notre mental n’est pas prêt, cette semence intuitive peut avorter. Nous pouvons aussi pratiquer une « interruption volontaire de grossesse intellectuelle » si notre rationalité l’exige ! Nous risquons au bout d’un certain temps de ne plus faire que des « grossesses nerveuses » de l’intelligence coupée de sa source.

La raison se meut en s’ouvrant à l’intuition et se repose, dans le sommeil par exemple, en se fermant au raisonnement. Au contraire le mouvement de l’intuition progresse en ligne droite en pénétrant la raison, son repos est de s’arrêter C’est de cette union que jaillit le monde manifeste de la pensée féconde.

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S’il y a ouverture de la raison ( désireuse de connaître ) mais arrêt de la progression de l’intuition il y aurait « inconnaissance et mystère », dans le cas contraire de progression de l’intuition qui trouverait porte close de la raison ( par inexpérience et incompréhension de ses capacités ) il y aurait ignorance simple.

Ce travail en boucle de l’intuition et de la raison permet de remonter du plus profond de notre subconscient qui connaît jusqu’à notre conscience qui veut savoir, la connaissance de l’univers et par voie de conséquence notre véritable identité d’être pensant.

Nous ne pouvons tenter d’agir sur le monde sans nous ouvrir à lui. Nous devons accepter de permettre au mouvement du monde de nous parler dans sa matérialité objective en évitant d’uniquement le supporter dans une subjectivité stérile. A certains moments le monde nous modèle à d’autres c’est nous qui le façonnons. Note 1

( Extrait de : Yi King Principes, pratique et interprétation de Jean-Philippe Schlumberger publié aux éditions Dangles.

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Comment intégrer l’ETERNEL PRESENT subjectif de l’intuition dans la durée objective de la raison qui constate l’écoulement du TEMPS qui passe ?

1°) Le temps qui passe n’est plus éternel, il implique donc raisonnablement d’établir un emploi du temps afin de ne pas gaspiller ce temps limité.

2°) L’emploi de ce temps limité dans cet emploi du temps peut se décaler par rapport à l’emploi du temps des autres.

Ce décalage va nécessiter de se recaler pour rencontrer et échanger dans le TEMPS, donc d’arriver « à temps ». Etre en retard cela signifie être en même temps dans le passé de certains mais également « être en avance » par rapport à d’autres, donc dans leur futur, par rapport à leur emploi du temps. Cet emploi du temps peut être considéré comme notre centre de gravité individuel.

Pour se rencontrer dans le TEMPS il est nécessaire que l’un ou l’autre déplace son centre de gravité ( en modifiant son emploi du temps tout simplement ), si l’un ou l’autre est en retard ou en avance par rapport à l’autre, et ensuite il attend l’arrivée de l’autre.

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3°) Ce temps qui passe n’est plus immobile dans l’ ESPACE il est également en mouvement par l’effet de la gravitation.

Cet emploi du temps oblige de ce fait à gérer en même temps un emploi de l’espace afin de fixer un rendez-vous dans un lieu précis de cet espace. Ainsi notre vie quotidienne nous fait découvrir que la relativité du TEMPS et de l’ESPACE, valable au niveau cosmique ( E = MC2 ) s’applique bien sûr dans le cas qui nous occupe, comme nous allons vous le démontrer.

Nous pouvons échanger notre retard ou notre avance dans la durée du TEMPS contre un lieu différent de l’ESPACE. En effet l’autre qui nous attend, dans un café par exemple, peut utiliser du TEMPS pour se déplacer dans l’ESPACE pour nous rejoindre dans le lieu où nous nous trouvons. Malheureusement pour nous le TEMPS continuera à s’écouler en l’attendant, car ce TEMPS nous serait nécessaire pour le rejoindre dans ce café si c’était nous qui avions du nous déplacer. Pour économiser chacun du TEMPS nous pourrions faire chacun la moitié du chemin en la moitié moins de TEMPS.

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En conclusion : ces deux personnages ( une dualité ) ont du déplacer leur centre de gravité et pour cela utiliser l’énergie du TEMPS. Le TEMPS c’est le UN, le déplacement dans l’ESPACE c’est le DEUX.

Mesures modernes du TEMPS ( la seconde )

et de l’ESPACE ( le mètre ).

1°) Le mètre

Lors de la 17ième conférence internationale, réunit à ce sujet le 20 octobre 1983, il est apparu nécessaire d’affiner encore l’étalon capable de déterminer la mesure de l’ESPACE. Donc depuis cette date, un mètre correspond : à la longueur du trajet parcouru par la lumière ( dont la vitesse est invariable ) dans le vide pendant 1/299.792.458 ième de seconde ( environ 1/3 de seconde ).

Nous remarquons l’impossibilité de mesurer l’ESPACE sans référence au TEMPS car E = MC2, et comme vu plus haut, le TEMPS c’est le UN et le déplacement qui engendre une distance parcourue mesurable dans l’ESPACE c’est la dualité ( le Yin et le Yang ).

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2°) La seconde

mesure une durée dans l’écoulement du TEMPS. Depuis cette fameuse conférence elle correspond : à une durée de 9.192.631.770 périodes de la radiation entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l’atome de césium 133.

Nous remarquons, là encore, la nécessité de mesurer une dualité mobile ( les périodes entre les deux niveaux ) par rapport à un état fondamental du césium 133 de base immobile. ( Nous retrouvons là, la loi d’oscillation vibratoire de part et d’autre d’un POINT d’équilibre, mis en évidence par le professeur Etienne Guillé dans son ouvrage « L’Alchimie de la Vie » paru aux éditions du Rocher en 1983 ).

En conclusion, nous partons de la base immobile : le TEMPS éternellement immobile de l’atome de césium 133 qui oscille par radiations vibratoires entre deux points-niveaux, pour établir une mesure du TEMPS. De ce nouveau point de référence considéré alors comme immobile on établit la nouvelle mesure de l’écoulement du TEMPS dans la durée d’une seconde dans l’ESPACE.

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En définitive on ne peut pas mesurer le TEMPS sans l’ESPACE ni l’ESPACE sans le

TEMPS car ils sont liés entre eux comme le dragon Yin et le dragon Yang dans l’unidualité des contraires du TAI CHI symbolique chinois.

En Grèce antique Janus aux deux visages était le dieu de l’année, de l’âge et du TEMPS.

Le MERIDIEN de GREENWICH

Dans la vie concrète, l’observatoire royal anglais fondé sur ce site en 1675 eut à résoudre le problème du calcul de la longitude en mer ( le même problème avait été calculé pour déterminer le méridien de Paris. Mais peu importe, pour nous, les incidences politiques de l’époque ).

En pratique il fallait établir le point immobile commun à tous ( choisir entre Greenwich ou Paris ) séparant l’hémisphère Est et Ouest, pour pouvoir se comprendre. Il fallait absolument déterminer un POINT UNIQUE sur lequel se caler pour corriger le décalage de n’importe quel POINT de l’ESPACE géographique sur la surface de la planète par rapport à la marche du soleil dans le TEMPS.

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Une fois établie la longitude : 0’ 0’’

à la latitude : 51° 28’ 38’’, ces deux mesures, ce sont celles de Greenwich, nous donnent ensemble un point géographique immobile dans l’ESPACE à 13 heures GMT ( heure de Londres-Greenwich ) considéré comme le point immobile de l’atome de césium 133. Avec ce point nous pouvons déterminer l’endroit exact où nous nous trouvons

Le TEMPS est à la fois une évidence, un paradoxe et un mystère. Saint Augustin disait : « Si tu ne me demandes pas ce qu’est le temps, je sais ce que c’est, dès que tu me le demandes, je ne sais plus ce que c’est ».

Pour nous il en est de même et nous remarquons le temps qui passe le plus simplement par le fait de l’alternance du jour et de la nuit. Mais déjà cela se complique car, quand il fait jour chez nous, il fait nuit à l'opposé de la planète. De plus le cadran solaire donne l’heure exacte mais malheureusement uniquement pour celui qui est immobile dans ce lieu immobile de l’espace par rapport au soleil. Si nous nous éloignons quelque peu de ce point un écart intervient et ce décalage s’accroît plus l’on s’éloigne.

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Le sablier qui s’écoule donne une durée désolidarisée de l’ESPACE, donc pas l’heure qu’il est.

Intéressant de noter le fait que la langue chinoise ne conjugue pas les temps. En conséquence l’opposition brutale entre passé et futur s’estompe en un écoulement continu de « ce qui s’en va vers ce qui s’en vient ». L’étude du Yi Jing aborde cet aspect. Il en découle, pour eux, un rapport au temps très différent de notre perception, ce qui pourrait expliquer cette idée formulée dans le cliché de la « Chine éternelle ».

Enfin n’oublions pas que le rapport du temps par rapport à l’éternité est à la base de toute mystique.

Le TEMPS c’est de l’ARGENT

( Time is money )

Nous occidentaux devons – gagner du temps – investir de son temps – réguler le temps – économiser ce temps pour pouvoir l’utiliser plus tard et le dépenser plus ou moins utilement, en tout état de cause le consommer. De ce fait ce temps est précieux. De cette façon on tient à nous convaincre que le temps c’est de l’argent à acquérir pour ensuite le dilapider.

De plus, nous devrions aussi réfléchir au temps qui passe et même TUER le temps !

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Certains tuent le temps en une seule fois et décident de fermer leur compte à la banque du temps. D’autres préfèrent assassiner le temps à petit feu, journellement. Les plus sages préfèrent jouir du temps qui passe sans s’en préoccuper « carpe diem, carpe horam ». Pour eux seul le temps est précieux

Faust et bien d’autres ont cru devoir vendre leur âme pour maîtriser le temps.

Et si les anciens textes avaient raison !

« Dix est la mère de TOUT, le premier né celui qui ne dérive jamais et qui détient la clef de toutes choses ».

( Termes d’une prière pythagoricienne adressée au dieux-nombres ).

Pour le Kabbale les neuf premiers nombres convergent vers un point. Ce dixième point, le nombre 10, est le plus faible de l’infini et le plus haut du fini. Ce point de rencontre se nomme Kether. Il constitue la première séphira de l'arbre de vie du jardin d’Eden qui en compte dix.

Pour éviter de vérifier si cette description pouvait avoir un sens et donc être vraisemblable, il est plus facile de ridiculiser les anciens.

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Avant toute étude et réfutation démonstrative rationnelle de cette thèse, antithèse à la théorie actuelle, il peut paraître subtil d’énoncer avec un brin d’ironie, par exemple cette réflexion célèbre de Joseph Prudhomme ( homme prudent ? ) : « Admire mon fils, la Sagesse divine qui a fait passer les fleuves juste au milieu des villes » !

« C’est un peu court, jeune homme » aurait sûrement répliqué Cyrano, ne pensez-vous pas ?

Voyons un peu ce que pense G.Ifrah, auteur de ‘’ L’histoire universelle des chiffres, dans les citations suivantes :

Le dénombrement par les doigts sans qu’aucun mot ne soit prononcé prouve donc que ce sont bien les doigts qui ont imposé à l’homme l’idée des groupements par paquets de dix.

Il paraît que l’histoire commence avec la civilisation sumérienne ! Observons la à travers les observations de G.Ifrah :

Page 9 : Pourquoi les babyloniens comptaient-ils en nombres complexes ?

Page 14 : les babyloniens attribuaient un nombre à chacun des principaux dieux, deux millénaires avant J.C. , donc plus de mille cinq cents ans avant Pythagore.

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Page 226 : Origine mystique de la numération sexagésimale des sumériens. Les intellectuels et les savants étaient des prêtres détenteurs d’ un SAVOIR ( d’où venait ce savoir ? ). Les sumériens eux-mêmes venaient probablement d’Asie centrale. Dans ce cas c’est dans cette région qu’il faudrait chercher l’origine de leur savoir.

Page 227 : le nombre 3.600 signifie le TOUT ( CIEL – TERRE – ABIME ). Dans la cosmogonie sumérienne, il y avait deux entités primordiales : ( comme le Yin et le Yang )

la totalité d’en haut ou « céleste » AN SAR et, la totalité d’en bas ou « terrestre » KI SAR qui s’unirent pour donner naissance aux dieux primitifs …le dieu du ciel = 60 est le père du dieu de la terre = 50 ( le total 60 + 50 = 110 soit 1+1 = 2 la dualité ) ; le dieu de l’abîme = 40 ( soit les 2/3 de 60 le dieu du ciel ) ; le dieu lune = 30 ( soit la moitié du dieu du ciel ).

Tirons les conclusions de cette cosmogonie chiffrée :

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Le TOUT, valeur 3.600 divisé par la valeur :

du dieu du ciel, soit 3.600 : 60 = 60 ou encore 60 x 60 = 3.600 et 60 : 60 donne l’unité.


du dieu de la terre, 3.600 : 50 = 72 ou encore 72 x 50 = 3.600 et 50 : 50 donne l'unité et 50 ( 5+0=5 ) est 1,2 de l’unité manifesté soit 10 ( 1+0 = 1 ).


du dieu de l’abîme, 3.600 : 40 = 90 ou encore 90 x 40 = 3.600 et 40 : 40 donne l'unité

du dieu lune, 3.600 : 30 = 120

soit 120 x 30 = 3.600 et 30 : 30 donne l'unité et

deux fois 30 + 30 = 60 le nombre du dieu du ciel.


analyse : Continuons notre lecture


Page 637 Il n’est donc pas impossible dans ces conditions que certains signes de la numération chinoise archaïque aient correspondu à une origine essentiellement magique et religieuse et qu’ils aient été en relation directe avec l’ancienne mystique chinoise des nombres.

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L’origine des autres bases ?

Page 113 L’origine des autres bases

La numération aztèque

5 premiers nombres = 1 main

5 suivants = 1 autre main

5 suivants = 1 pied

5 autres suivants = 1 autre pied.

Tout au long de ce travail nous essayerons d’interpréter des documents ou des observations. A ce sujet que dit le dictionnaire. Interpréter : Expliquer, rendre clair ( ce qui est obscur dans un texte ).

En définitive, interpréter c’est avant tout donner du sens, mais pas forcément la vérité. Personne ne peut déclarer posséder la vérité. Seulement individuellement nous tentons d’extraire ce qui nous semble vraisemblable.

Il faut comprendre qu’équivalent ne veut pas dire identique. Cependant des rapprochements deviennent saisissants dans tous les sens du terme.

Prenons le cas de :

« l’hydratation hydrophobe »

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La structure des molécules d’eau autour des molécules apolaires comme les hydrocarbures a toujours été considéré comme anormale. On l’a appelée « hydratation hydrophobe », liaison hydrophobe ou effet hydrophobe … Lorsqu’une molécule hydrophobe se trouve dans l’eau, la structure de l’eau qui l’entoure est tellement rigide que la cage qu’elle forme s’apparente à une structure de cristal de type clathrate . Entre la cage d’hydratation et une telle molécule, il n’y a rien, c’est le vide.


Le texte ci-dessus est extrait d’un article de Monsieur Mathlouthi, chercheur-enseignant à la faculté de Dijon à l’époque, parue en 1985 dans la revue 3ième Millénaire N° 18 page 67.

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Sur ce croquis ( paru dans la revue ) nous constatons qu’autour de la molécule hydrophobe centrale s’est constituée une première structure en forme de pentagone pointe en haut. Cette disposition se trouve elle-même entourée par un pentagone identique inversé, pointe en bas. Chacune des pointes de ces deux pentagones se retrouve répartie sur un décagone qui emprisonne l’ensemble. De ce fait nous avons à l’extérieur 10 sommets, à l’intérieur 5 sommets du premier pentagone, puis les 5 sommets du second pentagone.

Si vous avez étudié le Yi Jing vous apercevez dans cette description, observable dans le monde objectif, un parallèle plus que surprenant entre le nombre 10 d’ordre supérieur qui permet la manifestation, sous-tendu par les chiffres 5 et 5 en parallèles qui ont trouvé leur complément ( Dans un autre ouvrage je développe ce concept ).

De plus il semblerait, d’après les scientifiques, dont Monsieur Mathlouthi auteur du texte ci-dessus, que les molécules hydrophiles ou hydrophobes serviraient de coupe-circuit entre le cortex et le système nerveux du niveau conscient.

On constate que toutes les molécules hydrophobes ( alcools, solvants organiques … ) provoquent des troubles psychiques.

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L’eau ( H2 O ) serait le trait d’union et servirait de liaison biologique, de liaison psychologique et de liaison cosmique.

( N’oublions pas que nous sommes composés en majorité d’eau ) .

En hébreu l’eau s’écrit : H.O.H, l’oxygène sert de trait d’union aux deux parties d’hydrogène. Quand on sait qu’au moment du Big Bang l’hydrogène constituait presque exclusivement les particules, le rapprochement avec le comportement de l’eau décrit ci-dessus est intéressant à plus d’un titre.


Une autre approche du TEMPS


LE TEMPS


Maintenant nous aimerions vous parler de la notion de temps. Le temps (nous vous l’avons dit X fois) est une fausse notion, le temps est essentiellement une notion de votre monde de troisième dimension. Pour nous, votre petite planète Terre et notre Univers (le lieu d’où nous venons) sont à une distance très restreinte, c’est-à-dire que nous pouvons annuler la distance qui sépare deux mondes, qui sépare deux galaxies, qui sépare un point de l’autre de l’Univers.

Vous êtes encore astreints à la notion de temps sur votre monde. Le temps vous dépasse, vous n’avez pas assez de temps par rapport à tout ce que vous voudriez réaliser. Le temps est votre ami, le temps est votre ennemi. Pour nous, le temps est toujours notre ami. Nous savons naviguer dans le temps, nous savons aussi annuler totalement le temps. Lorsque vous serez dans des mondes de cinquième et sixième dimension, vous le comprendrez, vous vous servirez de la même façon de cette notion de non-temps et vous pourrez comme nous naviguer d’une partie à l’autre de l’Univers sans que le temps soit un obstacle réel. Le temps et la distance sont inexistants pour nous.

*

Nous dirons ceci par rapport à l’accélération du temps : comme vous vibrez tous à un niveau beaucoup plus rapide, donc supérieur, cette accélération du temps vous paraît encore beaucoup plus rapide. Chaque être humain sur la planète Terre augmente le taux vibratoire de son corps, ce qui veut dire que la matière se transforme.

Même si vous n’avez pas conscience de la transformation de votre matière dense, elle devient beaucoup plus rapide. La matière s’éthérise en quelque sorte. Ce processus, additionné à celui du passage dans certaines zones d’accélération considérable du temps et à celui de votre pénétration dans la ceinture de photons est pour beaucoup dans la transformation des êtres humains. Tout cela génère cette accélération considérable que beaucoup d’entre vous peuvent percevoir et peuvent même parfois ressentir avec angoisse.

Nous allons d’ailleurs dire qu’il n’est nullement besoin de s’angoisser. Bien au contraire, vous devriez vous réjouir au plus profond de votre cœur de cette accélération du temps. Vous craignez de ne pas avoir le temps d’accomplir toutes vos tâches au quotidien. Cela n’a en fait aucune importance.

L’important c’est simplement de comprendre, de vivre chaque instant de votre vie le plus pleinement et le plus intensément possible. Bien sûr, il est également important d’essayer de la vivre le mieux possible, de vivre ces instants le mieux possible, de remplir votre vie, de ne pas laisser des moments de vide ou de tristesse.

*

Nous vous avons dit, il y a quelques temps que vos heures ne correspondaient plus aux heures réelles. Cela n’est pas tout à fait exact mais nous ne pourrons pas vous en expliquer la raison par la physique ou les mathématiques.

Nous essayons de chercher en notre canal la possibilité d’expliquer certaines théories qui ne sont pas encore admises dans la troisième dimension, mais comme cela ne nous est pas facile, ne nous est pas aisé, nous allons simplement vous dire ceci :

Tout vibre à un certain niveau, à une certaine vitesse. Votre planète vibre à une vitesse beaucoup plus importante qu’elle n’a vibré ne serait-ce qu’il y a quatre ou cinq ans. Tout ce qui vit ressent exactement le même effet vibratoire au niveau de la matière, mais pas au niveau spirituel. Tout suit le mouvement, la planète et tout ce qui vit sur ce monde. Il en est de même pour tout ce qui vit à l’intérieur de votre monde, donc il n’y a pas un décalage réel et pourtant il est considérable.

Tout vibre à tous les niveaux c’est-à-dire dans votre corps physique, dans votre corps émotionnel, dans votre corps mental, dans votre corps spirituel et ainsi de suite. Il faut, afin que vous puissiez comprendre, que vous harmonisiez dans cette vibration tout ce que vous êtes dans votre totalité. Vous n’y arrivez pas toujours et cela n’est pas facile bien évidemment car cela occasionne chez vous, entre autres (parce que ce n’est pas la seule raison), des troubles, des moments difficiles, des moments de grandes fatigues, des moments où vous n’arrivez plus à vous situer par rapport à vous-mêmes, où vous n’arrivez plus à vous situer par rapport à tout ce qui vous entoure. Il y a un décalage et ce décalage est assez difficile à vivre pour les humains.

Chacun de vous interprète ce décalage à sa façon avec les moyens qu’il a en lui pour pouvoir le comprendre. Vous allez encore vivre cette accélération du temps, cette accélération vibratoire de la matière et aussi une accélération vibratoire de l’âme et de l’esprit, c’est-à-dire de vos corps subtils, ainsi que de tout ce que vous êtes dans votre totalité. Vous avez conscience du premier niveau, c’est-à-dire de la matière et vous n’avez pas encore conscience des niveaux plus subtils.

Ce phénomène va s’accentuer jusqu’à la grande transition, puis votre monde et tout ce qui vit se stabiliseront dans une nouvelle vibration qui paraîtra beaucoup plus lente à ceux qui vivront à ce moment-là. Cependant, elle ne sera pas plus lente, elle sera simplement totalement différente. Il n’y aura aucune commune mesure dans le temps, dans la densité, dans la vibration vécue et expérimentée que vous avez actuellement, avec celle que vous vivrez, celle que l’humanité vivra dans quelque temps.

Que veut dire le temps ? Le temps est une fausse mesure. Le temps, nous vous l’avons dit maintes et maintes fois, n’existe pas, et pourtant il est. Il est nécessaire dans certaines dimensions. Ceux d’entre vous qui auront avancé, compris et assimilé cette accélération du temps, la vivront d’une façon totalement positive, c’est-à-dire sans trop de décalage, sans trop de perturbations.

Chacun accompagnera cette transformation au niveau de ses propres énergies et au niveau de sa conscience. Tout se passera dans l’harmonie car il n’y aura plus de lutte pour garder ce que vous avez possédé, lutte pour rester ce que vous êtes. Vous allez accompagner consciemment ou inconsciemment cette transformation qui a commencé et qui ira en s’accélérant chez tous les Porteurs de Lumière, chez tous ceux qui se sont ouverts, chez tous ceux pour qui le plus grand désir est d’aller vers la Lumière, pour ceux chez qui le plus grand désir est de vivre la fraternité, de vivre et surtout d’apprendre l’Amour.

Apprenez d’abord à aimer avant de pouvoir vivre l’Amour. Pour commencer à aimer, comme nous vous l’avons dit maintes et maintes fois, aimez-vous vous-mêmes et connaissez-vous vous-mêmes. Ensuite, vous vivrez la fraternité.

La fraternité est très importante. Vous avez beaucoup d’intolérance (le mot peut-être est un peu fort mais nous l’employons tout de même) par rapport à vos comportements, à ce que vous êtes, et surtout beaucoup d’incompréhensions et de peurs, peur que l’autre ne vous aime pas, que l’autre ne vous voie pas, que l’autre ne vous reconnaisse pas. Tout cela appartient maintenant au passé, appartient à l’ancienne vibration, à la vibration qui se meurt. Vous allez vers la nouvelle vibration, celle qui va vous élever chaque jour davantage dans tout ce que vous êtes, dans tout ce que vous représentez, dans tout ce que vous rayonnez.

Vous ne sentirez pas obligatoirement cette transformation, mais elle sera là (elle se fait chaque jour en vous parce que vous avez bien préparé le terrain afin qu’elle puisse se réaliser). C’est tout simplement comme un bon jardinier qui a très bien préparé le terrain avant de planter ses semences. Pour bien préparer ce terrain, il faut nettoyer, nettoyer encore et encore, et ne soyez pas étonnés s’il y a encore quelques herbes folles qui repoussent de temps en temps. Certaines racines sont très profondes, et il est évident c’est beaucoup plus difficile pour les arracher que vous ne pouvez l’imaginer car inconsciemment, vous donnez de l’engrais à certaines herbes folles.

C’est pour cela que nous vous disons : ayez confiance les uns envers les autres, soyez forts dans votre amitié, soyez forts dans votre fraternité, apprenez à réellement vous aimer. Vous allez nous dire : "Mais nous nous aimons tous !" Mais comment vous aimez-vous ? Nous répondrons : "Certes vous vous aimez, mais comme vous vous aimez mal ! ".

Lorsque votre vibration sera à un niveau maximum pour votre troisième dimension, vous serez très étonnés, car votre cœur s’ouvrira à l’Amour, à un Amour différent, un Amour Inconditionnel, nous allons dire à un Amour Vrai.

Pour l’instant vous aimez, certes, mais il y a toujours des "oui-mais" ou des "pourquoi". Pourquoi agit-elle comme cela ? Pourquoi agit-il comme cela ? Et cela, c’est mettre de l’ombre sur votre Amour.



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1 commentaire:

  1. Là encore je n'ai pas les connaissances pour valider ces hypothèses. Seul des scientifiques compétents, chacun dans leur spécialité, et se rapprochant de leurs confrères pourraient valider ou infirmer ces explications.
    J'ai écrit tout cela comme une bouteille à la mer en espèrant que les courants la mèneront aux bons endroits.

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