photo d'une horloge atomique

Cinquante scientifiques venus des quatre coins du monde sont réunis ce jeudi près de Londres. Une réunion qui placée sous l’égide de la Royal Society, a pour but d’offrir une nouvelle définition au temps, et ainsi remplacer définitivement l’heure GMT (heure moyenne de Greenwich).

Pendant deux jours, jeudi et vendredi, cinquante scientifiques débattront à huis clos d’une nouvelle définition du temps, rapporte la presse britannique. Un projet qui suscite la polémique au Royaume-Uni, car il signe « la perte » du GMT, « symbole pendant plus de 120 ans du rôle de super-puissance de la Grande-Bretagne victorienne », déplore le Sunday Times.

L’heure GMT (Greenwich Mean Time), basé sur la rotation de la Terre et le premier méridien de Greenwich qui traverse l’observatoire royal de Greenwich, près de Londres, est devenue une référence mondiale dans les années 1880. Puis en 1972, elle a été remplacée par le temps universel coordonné (UTC) calculé par 400 horloges atomiques réparties dans le monde. Toutefois, elle demeure l’heure légale au Royaume-Uni, et reste une référence très utilisée partout dans le monde.

La nouvelle définition sur laquelle travaillent les scientifiques réunis près de Londres vise à s’affranchir définitivement du temps solaire mesuré depuis plus de deux siècles à partir du méridien de Greenwich, explique l’AFP. Si le temps atomique est plus précis, il varie de quelques fractions de seconde du temps basé sur la rotation de la Terre. Une seconde intercalaire est alors ajoutée chaque année environ, afin de conserver ce lien avec la rotation terrestre. Le projet des scientifiques vise à supprimer cette seconde, rompant ainsi totalement avec l’heure GMT.

Une nouvelle heure nécessaire

S’il crée la polémique, ce changement est nécessaire pour le bon fonctionnement des réseaux, de télécommunication comme de navigation par satellite. « Ces réseaux ont besoin d’une synchronisation au niveau de la nanoseconde », souligne Felicitas Arias, directrice du département du Temps au Bureau International des Poids et Mesures (BIPM), citée par l’AFP. « Des échelles de temps commencent à se créer en parallèle, explique-t-elle. Imaginez un monde où on aurait deux ou trois définitions du kilo ».

Mais pour le secrétaire d’Etat britannique à la science David Willetts, qui s’oppose à cette redéfinition du temps, « la position britannique est que nous devons coller au temps réel tel que les hommes le ressentent, qui est basé sur la rotation terrestre et non sur les horloges atomiques ».

Maxisciences

Par rapport à quoi, ou par rapport à quel point de l' ESPACE ils vont positionner le TEMPS ?
Le soleil ? La Galaxie ? ... ???

Ils vont le positionner par rapport au centre de la galaxie à ce qu'ils appellent le temps zéro, mais cela n'a rien à voir avec l'heure qu'il est sur notre planète.

Les horloges atomiques désolidarisées d'un point dans l'espace, tout comme le sablier donne la durée qui s'écoule pour cuire un oeuf, mais ne donnent pas l'heure. Ce que nous appelons le temps est en fait la durée du mouvement qui dévore de l'espace entre deux points éloignés plus ou moins l'un de l'autre.
Le point fixe est le Temps immobile de l'éternel présent ( concept encore difficile à admettre par beaucoup ).

Donc qu'est-ce que la "référence de temps zéro"? C'est un terme que vous n'avez jamais vu dans les bouquins. C'est un système qui, tout simplement, se verrouille complètement au champ terrestre, la structure magnétique de la Terre, et aussi sa résonance de masse par un très ingénieux système réalisé par Tesla. Donc toutes les planètes dans notre système et toutes les planètes à travers cette galaxie sont fondamentalement verrouillées dans la cosmologie et ont ce que nous appelons la "référence de temps zéro" qui est le centre Géocentrique de notre galaxie. Tout doit être référencé à ce point de temps zéro, c'est vraiment une référence. Sans s'occuper de temps local, vous devez vous référencer à cette chose pour faire tout fonctionner.
( extrait de l'expérience de Philadelphie )